mardi 12 mars 2013

festival de Magné

Samedi 09 mars

Nuit courte pour rejoindre à vélo Magné et son festival par les chemins de traverse, par Luçon et la vallée de la Sèvre niortaise.


J'arrive à temps pour prendre une douche chez Nicole avant de rejoindre le dîner suivi de la soirée de projection du samedi soir.
Premier film sur l'école d'en haut, ou la vie d'une institutrice dans les montagnes reculées de la Réunion. Superbe témoignage sur une immersion loin de la métropole.
Deuxième film hommage au grimpeur Patrick Edlinger, qui devait participer au festival mais qui est décédé quelques mois avant la manifestation. Sa compagne dira à la fin quelques mots sur le projet qu'ils avaient en commun.

Superbe accueil le soir chez Myriam et Jean-Pierre.


Dimanche 10 mars

Le dimanche, la salle principale est aménagée pour les stands sur le voyage, dont quelques uns axés sur le voyage à vélo.
Je scotche sur ma table mon trajet sur le tour d'Europe 2010, avec celui de Jacques en parallèle.



Je fais un peu pâle figure au côté de mes voisins de stand, qui présentent des voyages à vélo dans des contrées plus lointaines et des conditions extrêmes.

Etienne Hoarau d'abord, qui présente son livre « à contre pied », un récit entraînant sur son voyage à vélo en Amérique latine et sur sa traversée seul en hiver par le Transsibérien de Moscou à Pékin. Petit détail, Etienne est atteint depuis son enfance du syndrome de Little, qui se manifeste par une raideur excessive des muscles des jambes et parfois des bras.
J'ai eu la chance de dîner à ses côtés le samedi soir. Il est d'une ténacité et d'un courage épatants.

les 2 visages d'Etienne

Juste à côté se tient Guillaume Miot. Sur un globe terrestre est tracé son tour du monde à vélo en 5 ans sur 5 continents. Son livre, « par chemins de terre », est riche en anecdotes et en rencontres. Se faisant voler son vélo et sa remorque en début de voyage alors qu'il dort tranquillement sous sa tente en bivouac, il aura le courage de poursuivre l'aventure contre vents et marées.
De retour en France, il se lance dans la création d'un jardin d'accueil agroécologique, fruit de ses expériences de travail pendant ses cinq années de voyage.


Les deux voyageurs m'ont dédicacé leur livre (ainsi que celui d'Etienne à Mam venue à l'improviste), et je rajoute leurs sites internet dans les liens.

 le stand de CCI

De nombreux autres stands sont présentés, et la journée se déroule dans une ambiance agréable et détendue.
Dans une salle attenante sont projetés films et diaporamas, dont ma « danse avec les renards ».

Bravo à l'organisation du festival, à Nicole, Myriam, Jean-Pierre et tous les autres bénévoles pour ce week-end de voyages réussi.

Je prends congé avant la tombée de la nuit pour aller trouver un bivouac en bord de Sèvre sur la piste cyclable qui relie Magné à Niort.


Lundi 11 mars

Temps maussade au réveil. J'en profite pour lire une bonne partie de la matinée, ce qui ne m'empêche pas de rejoindre Niort sous la pluie.

Petite visite de la capitale des Deux-Sèvres avec ses monuments incontournables situés entre la Sèvre et la place de la Brèche.



Le Pilori datant du 16ème s fut l'hôtel de ville de Niort jusqu'à la Révolution.



Les Halles d'époque Baltard sont classées monument historique.



Les donjons jumeaux romans (fin 12ème s) sont l'un des plus importants de France.



Je quitte Niort sous la pluie et trouve un bivouac à 30 km au nord près de Champdeniers.


Mardi 12 mars

Après la pluie d'hier, c'est le froid qui me cueille au lever. Pas un temps à faire du cyclotourisme. Je prends donc la direction plein ouest pour rejoindre la Roche en 100 km.



Les villages de Champdeniers et Béceleuf offrent de beaux exemples d'églises romanes.
J'aime la quiétude de ces petites églises où il fait bon s'assoir un instant pour se réchauffer un peu avant de retourner affronter le froid.



Changement d'époque à Coulonges avec son château Renaissance et son parc tout en longueur.



J'entre en Vendée à St Hilaire des Loges et retrouve des routes plus familières.
Un détail qui m'avait cependant échappé : un tronçon de la mythique route 66 se trouve en Vendée, sur la D745 entre St Hilaire et Fontenay. Insolite.



Retour sous la grisaille et le froid, avec apparition tardive du soleil après la Limouzinière.