mercredi 25 octobre 2017

Coeur de France (1)



Le Mans autour de la Cité Plantagenêt offre autour de la cathédrale un beau décor médiéval.


Grand'Rue


pont Gambetta

Dominant la Sarthe, l’immeuble Le Couteur – un élève du Corbusier – a dû connaître des jours meilleurs.

 

En redémarrant cet itinéraire à la mi-octobre, le soleil est encore au rendez-vous quand je prends la piste de terre qui longe l’abbaye de l’Epau.



Une piste sableuse traverse le bois de Loudon,


étang de Loudon


et passé Montmirail,



j’entre dans le Perche, avec le château de Nogent-le-Rotrou comme gardien.



Des imposants massifs forestiers ont donné son nom à la région (sylva pertica) ; je traverse aujourd’hui un décor de basses collines moins boisées mais propices au cyclotage.



C’est moins tape à l’oeil dans la Beauce, avec des milliers d’hectares de cultures céréalières un poil soporifiques ; au milieu, Châteaudun est au bord du Loir une halte appréciée.


Châteaudun





Je passe la Loire au soir à Saint-Dyé

 

et bivouaque à l’entrée de la forêt de Chambord ; un concert de cors de chasse résonne depuis le château me donnant un peu l’impression d’être un gibier attendant l’hallali.



Chambord est justement au programme dès le lendemain matin, et je ne serai pas déçu par la visite de ce petit pavillon de chasse transformé en palace par François Ier. 



Le donjon central articulé autour du Grand escalier : incontournable.




Dans les cuisines aussi on jouait du cuivre.




La traversée de la Sologne l’automne est un bonheur.

canal de la Sauldre

Chaon ; grange solognote

GR de Sologne

étang du Puits


Un GR me conduit au coin à châtaignes ; accompagnées grillées le soir par un saucisson au sanglier et du raisin d’Italie, c’est un régal !



Je repasse la Loire, mais cette fois-ci à Gien.




Chatillon-Coligny est une belle ville d’histoire, que le gardien de l’office de tourisme aime à faire revivre sans modération ; la visite du musée en permet d’en savoir un peu plus sur la famille des Coligny, ainsi que sur les savants Becquerel, tous originaires de ce petit coin du Loiret.


halles de Charny

peintures murales de La Ferté Loupière


Je continue pour ma part dans l’Yonne, avec Auxerre en point d’orgue.

entrée dans l'Yonne

Auxerre...




Je quitte la ville par le sud en longeant le canal du Nivernais, immense chantier d’un siècle qui permit d’acheminer du bois vers Paris.
Le final de cette traversée aller du Coeur de France, c’est le Morvan, avec ses forêts insinuées de bocage, ses rivières, lacs et villages pittoresques.
La pluie s’invite malheureusement à la fête, et me laisse rincé dans une météo trop britannique … un bon rafraîchissement.

Vézelay

basilique inscrite à l'Unesco

Morvan...

lac de Pannecière

so brittish


Château-Chinon ; "tonton" y fut maire

en espérant une accalmie...


Quand je rejoints le canal du Nivernais, il s’est débarrassé de l’Yonne, qu’il accompagnait pourtant depuis Auxerre, pour la tromper à Décines avec la Loire.
Un canal, ça n’a pas de morale.
 

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