vendredi 6 octobre 2017

Pays de Loire

Au sud de Nantes, le lac de Grand-Lieu est, en hiver, le plus grand lac de plaine naturel de France ; mais le GR qui en fait le tour n’offre que très peu de vues sur ses eaux et sur sa biodiversité pourtant très abondante.

le Tenu, à l'ouest du lac

marais autour de Ste Lumine

Passay


traversée de l'Ognon par le bateau chaîne


Pierre Aigue




Au sud du lac, Saint-Philbert de Grand-Lieu abrite dans son abbaye de Déas de style carolingien les restes de Philibert.




Passé la Loire, le centre ville de Nantes s’articule autour du château des Ducs de Bretagne, à mi chemin entre la forteresse militaire et la demeure de type Renaissance.




passage de la Pommeraye

parc de Procé

Compagnie des Machines

quais de Loire


C’est déjà l’automne quand je reprends fin septembre cet itinéraire ligérien.

Ste-Luce/Loire


Je quitte rapidement l’eurovélo 6 pour une voie verte qui depuis Carquefou prend la direction du nord-est.


alignement



Au sortir de la piste cyclable, les abords de la chapelle St Clément sont le lieu idéal d’un premier arrêt pour la nuit.




Les demi-routes campagnardes de Loire-Atlantique, Maine et Loire et Mayenne me conduisent paresseusement jusqu’au village de Saulges et sa superbe petite église carolingienne.

de nombreux lavoirs

château de Challain-la-Potherie...


Segré

Château-Gontier

la Mayenne

St-Denis-du-Maine

La Cropte : expo sculptures dans l'église

moulin et château de Thévalles

Saulges...

... église carolingienne


En contrebas du village l’Erve a au fil du temps creusé dans la roche calcaire un véritable petit canyon.



Les grottes qui se sont formées dans ce relief karstique ont été utilisées dès le Paléolithique moyen par les hommes préhistoriques ; elles abritent aujourd’hui de nombreuses espèces de chauve-souris.

grotte de Rochefort

intérieur de la grotte de la Chèvre


Au dessus du plateau, et à cause de l’absorption de l’eau par le calcaire, une végétation typiquement méditerranéenne s’est installée.



Après une nuit passée au sommet de la forêt de la Grande Charnie, les collines du Parc naturel de Normandie-Maine apparaissent dans mon viseur.



Sillé-le-Guillaume, autour de son château-forteresse, en constitue une des portes d’entrée.



Le tour du lac situé au nord de la ville mène à Sillé-plage, déjà hors-saison.




A Oisseau-le-Petit je passe devant un fanum reconstitué ; il s’agit d’un petit sanctuaire rural gaulois.



Juste avant d’entrer dans la forêt de Perseigne, les plus hauts sommets d’Armorique se dévoilent sur ma gauche.



La bruine arrivant je trouve à bivouaquer à quelques pas de ce séquoia géant.



Dès le lendemain matin le soleil perce au travers des fûts de conifères et de feuillus. Je traverse le massif végétal en compagnie des cueilleurs de champignons jusqu’au belvédère, le point culminant de la Sarthe, puis redescends en partie par le GR pour gagner Neufchâtel.

tout au long de la petite route forestière...

...partie de cache-cache avec le soleil

belvédère de Perseigne

descente par le GR


La voie verte qui depuis St-Remy-du-Val me conduit à Mamers finit étrangement. Il me faudra bien quelques suées pour m’extraire de l’escalier.

au bout de la voie verte ... le piège !

Mamers, jardin du cloître



Le retour au Mans sous un crachin très prégnant ne me fait pas entrevoir grand chose du paysage. 

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