mardi 5 décembre 2017

Rayons de la liberté


Petite erreur d’aiguillage en quittant Tulle ; mais la montée 

sèche vers Sainte-Fortunade a le mérite de me réchauffer et de me 

donner un beau point de vue sur Aubazine.


Ste-Fortunade

Aubazine


Brive la Gaillarde est complètement plate. Je rejoints en la quittant 

le département de la  Dordogne et la vallée de la Vézère.




Le temps est souvent brumeux jusqu’à midi, voir 13 heures. 

Terrasson ressemble à mon arrivée à un village fantôme, mais le 

soleil qui apparaît soudain après déjeuner dévoile la ville 

moyenâgeuse dominant le vieux pont ; magique.





La route de la noix me mène à Montignac, qui abrite la célèbre 

grotte de Lascaux. Il est trop tard pour la visite. Le musée flambant 

neuf attirera certainement ma curiosité une autre fois.





Je continue ma route vers le sud, en profitant du ciel dégagé de 

l’après-midi pour admirer châteaux et villages qui prennent ici le 

nom de bastides.


brume du matin

puis ça se dégage

Campagne

la Dordogne

Belvès


Passé l’une des quatre portes de défense, les rues parallèles mènent 

à la place centrale souvent cernée d’arcades, véritable plazza 

mayor du Périgord.


bastide de Monpazier


Le Lot-et-Garonne offre les mêmes vues ; c’est juste le ciel qui 

prend des couleurs plus grisonnantes.



Villeneuve/Lot

Pujols



A Condom, je suis sur la trace de D’Artagnan.



Condom, le cloître


Au bout de la voie verte de l’Armagnac, j’installe mon 

campement. Je m’allonge sur le tapis de sol pour vérifier l’absence 

de cailloux. Au dessus, la variation de jaunes émanant de l’arbre 

qui se découpe dans le ciel devenu bleu est un enchantement.




A Eauze, je viens à la rencontre de Jacques Sirat, un cyclo-

voyageur au très long cours. Plus de vingt ans déjà passé sur les 

routes du monde, et il n’est toujours pas rassasié des effets 

jubilatoires du nomadisme.

La passion est intacte quand il parle voyage ; il fait actuellement 

une pause d’un mois dans sa traversée de l’Amérique, et je pense 

qu’il lui tarde déjà de reprendre la route


« Il est grand temps pour moi de retrouver cette itinérance qui 

m’apporte légèreté, équilibre et bien-être que je ne ressens jamais 

lorsque je deviens sédentaire. Mes oreilles me diffusent l’écho 

gracieux de l’appel de la route. Tout mon être en frémit de félicité. 

Allez, encore un peu de patience ! »





En reprenant la direction de Nérac, et de son château Henri IV, 

mon esprit vagabonde en même temps sur des destinations 

lointaines.Me vient également en tête le voyage de Mathieu et de 

sa petite famille vers l’Est, qu’ils ont démarré à vélo cet automne 

sur les routes d’Europe.


Les rayons de la liberté conduisent toujours vers des ailleurs pleins 

de découvertes...


château de Nérac

moulin de Barbaste


Le canal latéral à la Garonne, puis la voie verte Roger Lapébie me 

conduisent quant à moi pour le moment à Bordeaux.



un bivouac qui me tend les bras

la Garonne à Marmande

Bagas ; école buissonière

bastide de Sauveterre

piste Roger Lapébie



La rue Sainte Catherine est noire de monde en ce dimanche réservé 

aux achats de Noël, et sur les quais, les adultes s’amusent autant 

que les enfants sur ce manège aux formes de sapin dont les boules 

constituent les voitures.


rue Ste Catherine

le long des quais...



maison du vin

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